En France, tous les ans, environ 120 000 personnes ont un infarctus du myocarde, aussi appelé crise cardiaque. Les hommes y sont plus exposés que les femmes, et davantage après 60 ans.
Ça vous l’avez déjà certainement lu ailleurs… Mais savez-vous que les émotions jouent un rôle déterminant dans la survenue et la guérison d’un infarctus.
Avant de le découvrir, j’ai trouvé important de comprendre pourquoi l’infarctus se présente. Ce qui ralentit le rétablissement des victimes d’infarctus. Et puis surtout comment se requinquer après un infarctus et aller à la source du problème.
Les causes de l’infarctus du myocarde
L’infarctus est causé par un caillot de sang dans le myocarde. A savoir que le myocarde est la partie musculaire du cœur qui permet au cœur de faire circuler le sang dans l’organisme.
Les mauvaises habitudes
Le mode de vie joue un rôle dans l’apparition de l’infarctus. En effet, certaines habitudes de vie ( alimentation trop grasse, excès d’alcool, stress, tabac et manque d’exercice physique, diabète) contribuent à accentuer la formation de dépôts graisseux sur les artères. Lorsque ce dépôt, appelé plaque d’athérome se rompt, l’artère coronaire se bouche et provoque l’arrêt cardiaque: l’infarctus .
A savoir que le taux de cholestérol et le stress sont deux facteurs de risque essentiels dans l’infarctus du myocarde.
Le stress est en effet responsable d’1 infarctus sur 3, c’est énorme.
Les émotions fortes
Nous avons tous cette plaque d’athérome en nous
Mais…
Ce qu’on sait aujourd’hui, c’est que les principaux facteurs de risque de la rupture de cette plaque sont d’ordre émotionnel. Le facteur déclencheur est la force des émotions, peu importe que l’émotion soit agréable ou désagréable. Par exemple, il peut s’agir d’un stress répété ou d’une joie immense soudaine.
Ce qui veut dire que si vous savez gérer vos émotions, alors le risque fond comme neige au soleil. Donc cela implique d’apprendre à exprimer ses émotions et à ne plus les réprimer
La vulnérabilité à l’instant fatidique
Certains traits de personnalité font qu’on est plus ou moins sensible dans les périodes de notre vie où l’on est vulnérable sur le plan psychologique, et pas seulement sur le plan cardiaque.
Et après l’infarctus?
Après la prise en charge, un bilan cardiaque complet est souhaité. Il permet d’évaluer les lésions et d’améliorer le suivi de la personne. Un traitement médicamenteux est aussi mis en place et une suggestion fortement conseillée pour améliorer son hygiène de vie.
Tout devrait donc aller pour le mieux avec ce suivi optimisé et la bonne volonté du patient.
Sauf que NON. Une personne sur 6 victime d’infarctus vit ensuite un Etat de Stress Post Traumatique (ESPT).
Effet aussi dévastateur que le stress en tant de guerre
Vous imaginez?
Ce stress est aussi fort que celui dont souffrent les rescapés d’une guerre.
Le dénominateur commun est ce sentiment d’impuissance ressenti face au danger de mort vécu, cette insécurité où l’on ne sait pas si on va vivre ou mourir.
La personne peut alors craindre de faire une autre crise cardiaque et sentir angoissée, anxieuse, in-sécurisée lors d’émotion excessive par exemple lorsqu’il fait trop d’effort ou lors d’une dispute.
Cela se traduit aussi par de l’insomnie, un isolement social, et même de la dépression.
En plus, des études démontrent que le stress post-traumatique est, en lui-même, dangereux pour le cœur.
Le risque de rechute augmente de 40 % chez les personnes souffrant d’ESPT.
Comment faire alors pour réguler ce stress post traumatique?
Après un tel choc, il est nécessaire d‘accueillir ses émotions suite à ce choc émotionnel. Ce qui aide également est de prendre soin de soi, de s’écouter, cet infarctus est un appel de votre corps pour dire STOP. Prenez le comme un renouveau et non comme une guillotine.
Les conseils indispensables:
Un entourage compréhensif
Il est important que les proches soit aidants plutôt que moralisateurs. Du genre: « Je t’avais dit de moins stresser… de ne pas manger n’importe quoi. » sont des phrases qui n’aident personne à aller mieux.
Le travail en temps et en heure
Ne pas se mettre la pression pour retourner travailler. Vous êtes plus important et vous devez vous requinquer avant toute chose.
Le patron peut attendre. Votre santé en priorité !
La lutte anti stress
Votre cheval de bataille est évidemment d’apprendre à bien gérer votre stress. Il s’agit aussi de relativiser les événements de votre vie et de ne pas ressasser dans votre tête vos soi disants soucis
- Ne pas fumer
- Pratiquer une activité physique
- Adopter une alimentation équilibrée
- Dormir suffisamment
- Respecter son cycle de sommeil
- Diminuer les excitants comme le café, le thé, le sucre ou l’alcool
- Les techniques corporelles: yoga, relaxation, sophrologie, cohérence cardiaque: elles permettent un retour au corps et diminuent ainsi le stress.
- Positiver
Quand vous êtes dans les sensations, vous n’êtes pas dans vos pensées, et c’est ce qui fait vraiment la différence.
Le mot de la fin
Vous souffrez de Stress Post Traumatique et vous avez essayé toutes ces techniques, seulement, vous ressentez toujours cette peur intense et incontrôlable que vous pouvez mourir à tout moment.
Peut-être que votre traumatisme est ancré directement dans votre mémoire reptilienne, c’est pourquoi votre peur est si forte.
La libération de votre mémoire émotionnelle en lien avec votre traumatisme est possible avec NERTI ou d’autres méthodes axées sur le corps. Je propose moi même des séances sur place ou par skype, pour une libération RAPIDE de votre traumatisme. 1 séance souvent suffit.
Je vous souhaite de prendre de la distance vis à vis de vos pensées négatives et de voir le positif dans votre vie.
Cela va faire 3 mois maintenant que j’ai fait un infarctus du myocarde. Ma peur est intacte malgré d’excellents résultats médicaux . Cette peur est épuisante !
J’ai passé un mois complet dans un centre de réadaptation cardiaque , j’ai assisté à tous les ateliers qui concernaient le stress et le cœur mais ces outils ne me suffisent pas ! Je suis là à écouter mon cœur mes p’tites douleurs, qui existaient sûrement avant l’infarctus , j’en fait toute une montagne et souvent c’est juste une douleur musculaire . Je suis fatiguée c’est stressant je ne dors plus sans mon cachet . Je me sens très vulnérable . J’étais insouciante sans jamais oublier de prendre soin de moi : sportive , alimentation saine , pas de tabac , pas d’alcool et hop mon corps me fait un cadeau pour me remercier des bons services prodigués , tiens un infarctus c’est cadeau ! Cher payé quand même …