Peur de l’autre : Que pensent les autres de moi ?

Peur excessive- peur sociale- Que pensent les autres de moi ?

Vous-même, quand on vous regarde, est-ce que ça vous perturbe ?
Est-ce que vous avez l’impression d’être critiqué-e?
Du coup, vous êtes sûrement mal à l’aise. 
Si cette peur est trop intense chez vous, peut-être même que vous avez envie de fuir? de vous cacher?

Bon, pas de panique, sachez que cette peur d’être jugé est TRÈS TRÈS répandue dans notre société. 
Pourquoi se sentir regardé, observé, c’est terrible pour beaucoup? 
Parce qu’en fait, ça réactive pleins de peurs en nous, qui viennent de très loin.

Dans cet article vous allez découvrir
…Quelles sont ces peurs
…Comment ces peurs vous empêchent d’être vous-même un peu tous les jours 
…D’où elles viennent. D’où elles viennent: sont-elles en vous dès la naissance ou sont-elles des pièces rapportées?
…Et la question essentielle, comment reprendre le contrôle sur ce qui vous fait peur 

 Peur de l’autre : l’envers du décor

Pour vous l’ expliquer, je vais partir de ce que vous vivez.
Je vais supposer que vous êtes mal à l’aise quand on vous regarde.

Vous êtes-vous demandé quelles autres peurs cela cachait?
c’est vrai, la peur du regard de l’autre est en premier plan, c’est ce qui nous gêne directement. 
On peut dire que c’est la partie visible de l’iceberg

Mais qu’est-ce qu’il y a sous la surface?

  • Si on gratte un peu, que redoutez-vous vraiment?
  • Qu’on vous juge?
  • Qu’on vous critique?
  • Qu’on ne vous aime pas?
  • Qu’on vous rejette?
  • De vous retrouver seul-e?

Est-ce qu’il n’y aurait pas une peur qui est encore plus profonde?
Comme par exemple que vous avez peur de ne pas être aimé tel que vous êtes ?

Est-ce que ca vous parle?

En arrière-plan, dans votre inconscient, cette question tourne en boucle:
« Est-ce que je suis accepté tel que je suis? »
« Est-ce que si je suis moi-même, on va m’aimer? »

Est-ce une question que vous avez souvent en tête?
Mais je vais titiller encore un peu votre mental : 
Pourquoi voulez-vous connaitre ce que l’on pense de vous?
Est-ce une façon de vouloir à tout prix être aimé?
Est-ce que si vous vous sentez aimé, vous vous sentez accepté?

Vous n’êtes pas seul-e à ressentir cela.

Peur de l’autre : Ca remonte à quand ?

La cause de votre mal être remonte à quand?

Depuis tout petit.

Dès votre gestation en fait, depuis le ventre de votre maman.

Ouh là ça date ^^ pour certains.

Un bébé est un être fragile émotionnellement. Vous étiez sans défense. 
Votre cerveau primitif ( qui est la partie reptilienne du cerveau) a mémorisé toutes ses difficultés émotionnelles.
Ces difficultés c’est tout ce qu’il considérait comme un danger pour ce petit être que vous étiez.
Pas de privilèges, ces micro traumatismes sont, en chacun de nous. 

Comment?

Sous forme d’empreintes sensorielles

Ces empreintes, pour être plus précise, ce sont comme vos mémoires douloureuses du passé.
Elles sont inconscientes avant l’âge de 3 ans généralement.

Dès lors, votre cerveau a commencé à stocker en vous ces empreintes en lien avec ce qui vous touchait émotionnellement.
Vous, bébé, véritable éponge à émotions, étiez touché en direct par le stress de vos parents, leurs colères, leurs angoisses.
Par vos parents mais pas que…
En fait par les personnes qui vous étaient proches. Tata, tonton, tantine, le frangin, etc.

Pourquoi vous étiez sans protection?

Tout bébé est un être en « construction ». Physiquement bien entendu mais aussi dans sa capacité de compréhension du monde qui l’entoure.
Son mental se développe en grandissant.
Mais en attendant, il est soumis à des vagues émotionnelles qu’il ne comprend pas.
Un tel déferlement de cortisol, c’est déstabilisant pour lui.

Pour vivre au mieux toutes ces vagues émotionnelles, il a besoin d’être contenu, rassuré par des bras protecteurs.
D’où parfois des pleurs que seuls les câlins de maman ou de papa peuvent calmer.

L’age charnière

Au moins, jusque l’age de 7 ans, l’enfant que vous étiez va développer son néocortex( =centre du mental).
Votre capacité de réflexion va vous permettre de se dissocier peu à peu de ses émotions.
A ce stade, vous pouvez prendre du recul.
Au delà de 7 ans,  il devient plus facile de séparer ses pensées et ses émotions.
Vous arrivez plus à prendre du recul par rapport aux émotions qui vous traversent.

Comprenez-vous ce qui s’est passé?
Vous avez commencé à adapter votre comportement par rapport aux émotions ressenties aux alentours.
Vous essayiez par exemple d’être calme quand vous sentiez de la colère autour.
Vous pleuriez quand vous ressentiez l’angoisse alentours et que vous aviez peur

Et il y a toujours une petite partie en vous qui cherche la validation sociale des autres.
Et ça, c’est un problème.

Peur De L’autre :Mais que pensent les autres de moi ?

Vous aimeriez bien savoir ce que l’autre pense en vous regardant.
Est-ce que ça changerait votre niveau de peur?
Non
Pourquoi ?
Parce que vous mettriez alors votre bonheur dans le regard de l’autre.

Et que cela deviendrait votre boussole du bien-être intérieur.

Quelle est votre boussole?

L’autre est la boussole de votre bien-être


En fait vous ne vous sentirez bien que si vous pensez que l’autre vous accepte.


Par exemple, vous regardez une personne qui est en face de vous.
1er scénario: Vous voyez qu’elle vous sourit. Qu’elle semble vous accepter. Chouette, vous êtes heureux, soulagé.

Autre scénario: vous percevez des tensions dans son visage, des soupirs, un air évasif. Là vous êtes carrément mal à l’aise. Vous le vivez mal.

Vous comprenez?
Vous laissez aux autres le soin de décider de votre émotion.

Le souci
1. Vous pouvez vous tromper, mal interpréter
L’autre personne peut être tracassée quand elle vous regarde. Cela n’a rien à voir avec vous, avec ce que vous êtes.
2. Vous pouvez avoir raison
Chaque personne est différente.
Elle filtre ses expériences en fonction de ses croyances personnelles.
Croyances issues de ses expériences de vie.

Des perceptions différentes

Vous aurez compris: nous n’avons pas vécu la même chose DONC nous avons des croyances différentes.
Notre perception du monde qui nous entoure est donc différente.

Chacun a sa vision du monde

Logique !

Donc…
Si la personne en face de vous n’est pas réceptive.
N’en faites pas une affaire personnelle surtout.
Elle a ses raisons.
Peut-être, a-t-elle, dans son passé, rencontré quelqu’un avec qui ça s’est mal passé et qui a des caractéristiques communes avec vous.
Son corps se souvient. (le vôtre aussi d’ailleurs)
ça se traduit par une gêne physique au creux du ventre ou une sensation diffuse d’inconfort dans le corps.
Au fond d’elle même, elle va penser: « ça le fait pas… je la sens pas… »

Même si vous êtes mal à l’aise, sachez qu’on ne peut pas plaire à tout le monde.
D’ailleurs, vous accrochez avec tout le monde, vous ?!

Peur de l’autre : Quand votre peur devient excessive

Vous avez découvert que cette volonté de savoir ce qu’on pense de vous était dictée par des peurs.

Cette peur d’être jugé négativement peut vous empêcher d’être vous-même.

Elle peut aussi vous faire penser que vous n’êtes pas quelqu’un digne d’être aimé si vous ne rencontrez que des personnes qui vous rejettent.

Quand c’est récurrent, il est fréquent que certaines personnes

  • n’osent plus s’exprimer 
  • essaient d’être parfaites
  • en viennent à fuir les autres
  • ont peur du regard de l’autre
  • baissent les yeux, bafouillent dès qu’on leur adresse la parole

Cette peur s’est transformée en phobie: la scopophobie

Si c’est votre cas, rassurez-vous. Ces réactions excessives sont un message que vous recevez de votre cerveau reptilien.

Découvrez l’article complet sur le fonctionnement du reptilien et ses conséquences.

C’est une partie de votre cerveau dont la mission est de vous maintenir en vie. C’est son job. 

Ce qu’il fait très bien d’ailleurs. Il a ainsi mémorisé toutes ces situations où vous êtes très mal à l’aise comme des dangers pour vous.

Quand il remarque que vous êtes confronté à des situations qui ressemblent aux souvenirs classés  » dangereux »

Alors, il intervient: il active le système sympathique, fait déferler adrénaline et cortisol. Vous ressentez pleins de perturbations désagréables dans votre corps.

Dans le même temps, il shunte votre centre du raisonnement (= le mental). Vous ne contrôlez plus grand chose et avez du mal à réfléchir.

Pour vous,  2  réactions possibles: affronter la situation ou prendre la fuite.

Selon l’intensité de ce que vous ressentez dans votre corps, vous faites l’un ou l’autre.

Perte de contrôle = cerveau REPTILIEN 

Une des façons d’éliminer ces peurs excessives est d’aller travailler sur les mémoires sensorielles liées à ces peurs.

C’est ce que je propose en accompagnement, avec une méthode douce et qui va droit au but. 

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Pour être davantage à vos côtés, voici un cadeau pour reprendre le contrôle en douceur. 

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