Blessure d’abandon: la comprendre de A à Z

abandon- 5 blessures émotionnelles profondes-Morbihan Bretagne

Êtes-vous conscient que votre passé impacte directement votre présent?

Nous portons TOUS des traces du passé qui affectent directement nos choix de vie  et nos comportements, pour le meilleur ou pour le pire, malheureusement.

Certains événements traumatisants de l’enfance créent des blessures émotionnelles. Ce sont des blessures intérieures qui s’enracinent profondément en nous.

Lise Bourbeau, auteur de « Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même » décrit dans ce livre en détail les conséquences émotionnelles et physiques de ces blessures profondes sur ceux qui en souffrent. Elle offre sa perception pour s’en libérer. Ces 5  blessures sont le rejet, l’abandon, l’humiliationla trahison et l’injustice.

Au fait, vous vous demandez peut-être pourquoi je parle de blessure d’abandon sur un site de libération émotionnelle…

Eh bien, la blessure d’abandon est la conséquence de réactions émotionnelles excessives  et se traite donc  en éliminant les racines de ces mémoires émotionnelles.

Attention, souvent il y confusion entre entre une blessure d’abandon et de rejet.  Il faut savoir que si vous croyez être abandonné par une personne du même sexe que vous, il ne s’agit pas de  blessure d’abandon mais plutôt de rejet. Ces 2 blessures ne se vivent pas du tout de la même façon.

Lisez ce qui suit et vous connaîtrez

…les origines de ce sentiment d’abandon

… comment savoir si vous vivez, vous même, cette blessure émotionnelle

…ce que serait votre quotidien sans cette blessure

Les Origines De La blessure d’abandon?

La blessure d’abandon, bien que présente dès la naissance, est éveillée par le parent du sexe opposé et ce, à un très jeune âge,  souvent entre 1 et 3 ans.  

Le contexte ?

Un parent souvent absent ou ressenti ainsi, décédé ou juste trop occupé pour s’occuper de nous éveille cette blessure.

Cela crée un manque terrible d’attention, d’amour ou juste l’impression de ne compter pour personne, de ne pas avoir sa place, une charge trop lourde pour un enfant.

Et voici qu’apparaît une blessure profonde au fond de nous. Celle-ci ne fera que se creuser, années après années, impossible à exprimer tant elle fait mal, à l’intérieur.

Alors on s’habitue à vivre avec. On se crée une carapace pour moins souffrir , Ce masque, Lise Bourbeau le qualifie de masque de DÉPENDANT .

Et là, au fond de nous, souvent, une petite voix chuchote :

« Plus jamais ça, j’ai besoin d’amour, je ne veux plus être abandonné ».

Adolescent puis adulte, nos choix amoureux vont être influencés par cette tendance qui ne nous quittera pas jusqu’à ce qu’on la déniche et qu’on la supprime. Cette tendance, c’est celle de se faire aimer, coûte que coûte.

Pour tenter d’apaiser notre enfant à l’intérieur qui souffre encore terriblement.

La blessure d’abandon se nourrit de vos croyances

Une croyance, c’est une pensée forte en vous que vous pensez vraie et qui dirige vos comportements.. 

La croyance la plus forte qui l’accompagne est de croire que les personnes du sexe opposé nous aiment que

si elles:

  • nous accordent beaucoup d’attention
  • nous supportent dans tous nos projets
  • veulent constamment être à nos côtés

Le dépendant ne sait donc pas faire la différence entre AIMER VÉRITABLEMENT et PLAIRE.

C’est la raison pour laquelle sa blessure est souvent activée. Il croit que les gens qui l’aiment vont vouloir lui plaire. Lorsque ce n’est pas le cas, il se sent abandonné et met habituellement un masque. 

Cela dit, nous devons tous réapprendre qu’est ce que signifie véritablement AIMER, c’est-à-dire savoir qu’aimer ne signifie pas plaire, mais plutôt accepter.

Qu’est-ce -que c’est ce masque?

Selon Lise Bourbeau, dès l’instant où l’enfant se sent abandonné, il commence à fabriquer un masque de DÉPENDANT. C’est, en fait, une protection, consciente ou pas, pour éviter de se sentir abandonné.

Aussitôt que cette blessure est sensible et nous fait réagir émotionnellement, la personne concernée enfile ce masque parce qu’elle croit qu’elle souffrira moins ainsi. 

Un véritable aimant à situations d’abandon

De plus, le dépendant s’attire sans cesse des situations dans lesquelles il se sent abandonné. Il va rencontrer les personnes qui vont le blesser et réactiver sa blessure.

Vibrer la peur d’être abandonné attire des situations d’abandon

Il doit prendre conscience que sa blessure d’abandon a débuté alors qu’il était tout jeune avec son parent du sexe opposé pour commencer à aller mieux.

sentiment d'abandon- Peur de parler devant un groupe- libération émotionnelle peurs et phobies

Souffrez-Vous De Ce Sentiment D’abandon?

Vous avez souvent l’impression de ne pouvoir y arriver toute seul-e. Vous avez besoin d’être soutenu, d’être porté par quelqu’un pour ainsi vous sentir aimé.

Vous aimeriez être aidé et en même temps, vous pensez ne pouvoir compter sur personne

Cela vous amène à adopter un comportement de  victime: bouder, se plaindre. 

Vous vous débrouillez pour obtenir de l’attention et de l’aide quitte à pleurer  et à accentuer vos malheurs. Ce qui est une manière de demander qu’on vous soutienne. 

Vous pouvez fusionner trop facilement et vous faire polluer par le malheur des autres

Très émotif et souvent triste, vous êtes parfois envahi de peurs, peurs allant parfois jusqu’à l’agoraphobie (peur excessive des espaces libres et des endroits publics).

>Être aimé ou ne pas vous attacher

Vous faites tout pour être aimé. 

Vous mettez en place des stratégies pour être aimé, acceptant parfois n’importe quoi dans la relation, pourvu qu’on ne vous abandonne pas.

Vous demandez constamment de l’amour:

  • une présence
  • des démonstrations d’amour
  • des marques d’affection
  • des actions sexuelles

Au bout d’un moment, l’autre s’essouffle. Puis vient la culpabilité: vous vous dites que vous avez dû faire quelque chose de terrible pour qu’on ne puisse pas vous aimer.

Ou bien vous ne vous attachez pas

À l’autre extrême, vous faites tout pour ne pas vous attacher ou que l’autre ne puisse pas vous aimer puisque, de toute manière, vous êtes convaincue qu’il n’y a qu’une issue: être abandonné. Vous évitez donc de vous attacher pour ne pas souffrir et vous passez d’une relation à une autre.

>La solitude

Vous avez peur de vous retrouver seul-e, abandonné-e. 

Pour cela, vous pouvez aller jusqu’à nier votre propre existence et vous  mettre au service de l’autre... jusqu’à ne plus vous respecter vous-même. 

Ce qui fait fuir votre partenaire, ou vos proches. Vous avez peur de vous retrouver seul:   vous êtes convaincu qu’il vous sera impossible de retrouver quelqu’un qui pourra vous aimer, car vous ne vous sentez pas digne d’être aimé.

La SOLITUDE vous effraie et lorsqu’elle est mal vécue ou accompagnée d’une sensation de trahison, elle peut être carrément insupportable et subie comme une injustice.

> Le conflit

Vous êtes ambivalent face au conflit: vous pouvez vous confronter pour prouver à l’autre votre valeur ou au contraire, éviter le conflit à tout prix par peur.

> Tonus

Physiquement, si votre blessure s’active fréquemment, votre corps manque de TONUS. Certaines parties sont tombantes ou flasques. 

> Caractère

Vous êtes quelqu’un qui va demander beaucoup de présence, d’attention. Il vous est difficile de faire ou de décider seul. Pourtant, vous est généralement très compétent, mais cachez vos talents et vos forces de peur qu’on ne veuille plus  vous aider.

Vous préférez la présence des personnes du sexe opposé. En tant que dépendant vous vous sentez valorisé, exister  quand vous parlez de vos problèmes.

Vous avez des talents de comédien. Toutes ces attitudes ne sont pas vraies tout le temps, mais dès que la blessure  d’abandon est réveillée.

> Maladies et dépendances

L’agoraphobie (par peur de la mort) est fréquente car vous ressentez beaucoup les émotions des autres et vous sentez souvent envahi.

On peut dire que vous êtes comme une éponge émotionnelle. La dépression peut survenir si  vous vous sentez impuissant face aux événements négatifs de votre vie. Et à force de trop supporter sans rien dire et  de ne pas oser dire non, des maux de dos surviennent parfois.

D’autres maladies typiques du dépendant sont l’asthme, la bronchite. la migraine, l’hypoglycémie,  le diabète,  la boulimie, l’alcoolisme,  les dysfonctionnements des  glandes surrénales, une myopie, voire des maladies rares.

Mot de la fin

J’ai pu observer, chez beaucoup de mes clients ayant cette peur de l’abandon, ces particularités comme la peur du conflit, une peur excessive de la solitude, certaines des maladies citées plus haut. 

Egalement, reviennent souvent dans la discussion, des parcours de vie difficiles qu’ils mettent en avant pour appuyer leur manque de chance dans la vie.  L’aspect VICTIME est très appuyé chez eux. 

Ce sont eux qui baissent les bras le plus, qui s’abandonnent. 

5 réflexions sur “Blessure d’abandon: la comprendre de A à Z”

  1. bonjour et un grand merci j’essai de trouver un peu de lucidité à travers vos explications,
    un des souvenir très très douloureux que je traîne est celui d’un enfant abandonnée dans une colonie de vacance, au fait on lui a pas expliqué ce que c’est et quelle devait rester plus de 15 jours loin de ses parents elle pensée qu’elle allait rentrer avec son papa chéri, crise de larmes refus de joindre les groupes d’enfants refus de participer aux jeux ….juste compter les jours pour rentrer et ne plus jamais compter sur ce papa.
    coté vouloir plaire à tout prix je me reconnais vraiment à tout prix surtout quand une personne fais une bonne action aussi petite soit elle je deviens son esclave! c’est fou ça se faisait automatiquement aucune conscience et mon entourage lui profitait de la situation une fille très sage et très obéissante! un modèle » famille quand tu nous déforme ». hypoglycémie au quotidien par fois des malaises une peur démesurée presque paralysante du conflit mais aussi une peur profonde d’être puni (par ma mère surtout). myopie (héréditaire côté maternel).
    par contre ce que je ne comprends pas c’est la SOLITUDE ça ne me dérange pas d’être seule au contraire j’aime bien me ressourcer et rester avec moi même quand je suis seule je n’ai pas peur de rester seule à la maison par exemple ou travailler seul ou alors mon « elle » pense que « mieux vaut choisir de rester seule que abandonnée »??? ça m’échappe!! enfin merci encore

    1. Laurence DERIAN (Visio)

      Bonjour,
      Merci pour votre commentaire.
      Comme je vous l’ai dit dans un autre commentaire, toutes ces caractéristiques concernent surtout une personne qui serait dépendante majoritaire . Pas d’inquiétude, donc ;).
      J’ai pu constaté cette peur de la solitude chez de nombreuses personnes. Cette peur panique vis à vis de la solitude se perçoit alors quand il y a des changements dans le cercle familial. Par exemple, lors d’un divorce, séparation, départ des enfants.
      Ce qui caractérise vraiment une personne avec une blessure d’abandon forte est ce besoin intense de soutien, ce qui la conduit à beaucoup s’accrocher aux autres.
      Voilà, j’espère que c’est plus clair.

    2. Laurence DERIAN (Visio)

      Bonjour et merci pour votre commentaire.
      La solitude est la plus grande peur du dépendant. Souvent cette peur est inconsciente et ne se révèle que lors d’un événement tel que départ d’un proche. Il peut s’agir d’un décès , d’une séparation, du départ des enfants. Souvent cette peur est masquée: la personne va toujours être en compagnie, et quand elle sera seule, elle va meubler le vide par la TV, son téléphone, le travail, ou la nourriture, l’alcool. Après, porter le masque de dépendant ne se fait pas toute la journée. Fiez-vous à votre corps, il est révélateur de vos comportements de protection majoritaire. Et nous pouvons avoir mis en place plusieurs systèmes de protection. Voilà j’espère vous avoir donné plus d’infos.

  2. Votre article est intéressant, mais bon sang, pourquoi utilisez-vous le mot client?? Ça montre que vous n’avez absolument rien compris à l’abandonisme!! Pensez-vous que les personnes qui souffrent de ce mal ont envie de se sentir considérées comme de clients de qui on a hâte de vider le porte-monnaie ou comme des patients de qui on prend soin???!!!

    1. Laurence Derian

      Merci pour exprimer votre ressenti vis à vis de cet article et d’exprimer vos croyances vis à vis du mot « client ».
      Si je comprends bien, le fait de noter client et non patient, pour vous, signifie que la personne veut vider le porte monnaie des accompagnés?!!!
      C’est un peu réducteur, non?!
      Pensez-vous que je proposerais ce genre de services uniquement pour l’argent?
      Ne pensez vous pas qu’on peut être bienveillant sans considérer comme une victime toute personne ayant un schéma abandonnique?
      La souffrance provient de schémas de pensées dysfonctionnels.
      Il est préférable pour ma part d’accompagner mes clients (même si le terme vous déplait) pour qu’ils prennent leur responsabilité et retrouve une autonomie.
      Vous savez, votre vision du monde n’est pas universelle.
      Je vous suggère, dans le futur, de peser vos mots.
      Bien à vous,
      Laurence Derian

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